Sortie aux Diablerets – FIFAD 2025
Lors de la 56ᵉ édition du FIFAD aux Diablerets, notre association a, comme chaque année depuis quelque temps déjà, organisé une sortie dans la région.
François et moi-même étions aux commandes, mais la météo, incertaine toute la semaine, nous a obligés à improviser.
Le samedi, le ciel était couvert et menaçant. Une partie du groupe a donc choisi de grimper en salle, à Villeneuve.
Tandis qu’une autre équipe a décidé de braver la météo… en restant dehors. Finalement, plutôt que d’escalader en extérieur, nous avons opté pour une jolie randonnée dans les environs des Diablerets.
Cette boucle facile d’environ 8 km (2 h de marche) nous a menés jusqu’au Creux de Champ, un magnifique cirque naturel au pied du glacier (voir description ici).
Avec un peu de chance, on peut y apercevoir des aigles, chamois ou bouquetins… mais cette fois, aucun d’entre eux ne s’est montré.
En revanche, une autre faune locale nous attendait : trois musiciens jouant une belle symphonie à notre arrivée, au point de vue central de la boucle (voir la vidéo).
Après la marche, nous sommes redescendus au village pour nous désaltérer. Le groupe « grimpe en salle » nous a rejoints et nous avons partagé l’apéro, puis un repas sous la grande tente du FIFAD. Autour de nous, une quinzaine de petits chalets en bois proposaient des mets venus du monde entier.
En soirée, place aux projections de films pour l’ouverture officielle du festival. Nous avons notamment assisté à la diffusion d’un documentaire dédié à Derib, célèbre auteur de BD (Yakari, entre autres), qui était présent pour échanger avec le public. C’est d’ailleurs l’un des charmes du FIFAD : qu’on ait aimé ou non le film, les réalisateurs, aventuriers ou protagonistes sont souvent là pour discuter et partager les coulisses de leurs histoires.
Le dimanche matin, la météo était plus clémente. Pas de grimpe cette fois encore, mais une activité toute aussi verticale : la via ferrata de la Tête aux Chamois (Rocher Jaune), accessible depuis le premier arrêt de la télécabine. Ouverte spécialement lors du FIFAD 1999, elle offre un parcours sportif, avec du gaz et quelques passages impressionnants, dont la fameuse poutre à franchir accroupi.
L’ascension nous a pris près de 2 h 30, sous un temps frais mais sec. Là-haut, la vue était imprenable, mais il faut se méfier : le rocher devient vite glissant si l’humidité s’invite. Prévoyez toujours une bonne veste, même en été.
Nous avons ensuite redescendu en téléphérique, bien contents de nous asseoir, puis partagé un dernier verre et un repas convivial au col du Pillon.
Ainsi s’est achevé ce beau week-end montagnard.
Rendez-vous l’année prochaine pour la 57ᵉ édition !