Sortie au plateau de Barme

Les sorties à François, quand elles sont sur un jour, sont improvisées avec le groupe de participants peu avant le départ. On organise le co-voiturage, on se demande ce qu’on fait, si on dort sur place et qu’on enchaîne un second jour et si on mange la fondue à l’alpage le soir. Toutes sortes de questions que je trouve somme toute ultra importantes.

Une sortie annuelle pour François notre G. O., je ne connaissais par contre pas du tout le plateau de Barme. J’avais gravi le col de Bonavau une décennie ou deux auparavant pour accéder à la cabane de Susanfe et sa proximité à la Dent Jaune, mais ce plateau se situe plus haut dans le vallon.

Il s’agit d’une magnifique petite vallonnette avec un fond relativement plat, où des vaches fribourgeoises broutent l’herbe valaisanne. Ceci probablement dans le but de créer un prochain alliage du style raclondue ou fondlette.

Pour compléter ce panorama idyllique, un temps exceptionnel nous a accompagné tout le week-end. Nous avons aussi ouvert cette activités à deux personnes pas encore membres de l’association, afin qu’elles puissent nous découvrir sous toutes nos formes et coutures.

Anja (prononcé comme ça s’écrit en français) et Jean-Pierre nous on rejoint sur le plateau pour cette aventure bucolique et fort sympathique. Elle et ils ont complété l’équipe composée de Martina, Mikka, François et moi-même votre blogueur préféré.

Anja nous avait déjà prévenue longtemps à l’avance qu’elle nous rejoindrait entre 10h et 15h, car elle avait à faire ailleurs. Eh oui, il y a des gens qui ont des amis. Jean-Pierre, lui, est monté avec son tout-beau tout-nouveau California rouge équipé camping.

Autant dire qu’à 15h, Anja était encore parmi nous. Elle avait pu repousser son prochain rdv à plus tard et pouvais nous quitter à 16 heures.

La belle falaise du plateau de Barme se compose grossièrement de 3 secteurs dont le tout gauche avec des voies courtes en 3, 4 et 5, le central des voies entre 25 et 35 mètres pour la plupart entre le 4, 5 et 6 avec une ou deux exceptions, équipé relativement bien. Les voies de droites sont équipées un peu plus alpines que les voies de gauche. Mais c’est passé ! Je n’ai pas été visiter les voies de droite, car c’est du plus dur et équipé plutôt à l’ancienne, d’après les dires de mes poteaux de grimpe.

Seize heures est arrivé et reparti tout seule. Anja est restée parmi nous.

L’heure de l’apéro se faisait entendre. Le son des cloches se rapprochait avec leur vaches qui descendaient du pâturage plus en altitude. Nous nous sommes donc rendu à la Cantine de Barmaz, où nous attendait une réservation pour 4 pour la fondue. Quelques chopes de bières blondes valaisanne plus tard, et Anja toujours avec nous, la serveuse vient nous apporter la carte des mets avec des plats à faire saliver les plus covidés.

Après 17 heures, 18 heures. Anja s’est déjà posée la question deux fois si elle voulait rejoindre ses amis au NIFF (Neuchâtel International Film Festival) ou rester encore un peu avec nous. En même temps, son premier film de 19 heures, elle allait le rater. Son deuxième film passait à minuit, elle avait donc encore quelques heures pour tergiverser.

Le soleil couchant nous a montré les montagnes rosées et la température du fond de l’air s’est fait ressentir et nous avons migré vers la table réservée sous l’auvent. Nous avions du coup commandé cinq fondues, car Anja voulait partir.

Finalement nous sommes passé de quatre à six convives autour de cette fondue. L’atmosphère était aux blagues et à la bonne compagnie. Nous y avons goûté le Rèze, vin des glaciers. Apparemment c’est un vin qui s’est vu amélioré dans un passé relativement proche, car avant il était très astringent. Pour les intéressés, il y un article instructif ici.

L’heure passant, Anja toujours avec nous, nous sommes passé au dessert. Après le dessert, encore quelques bières et au lit. Il fallait encore monter les tentes pour les campeurs (Martina, Mikka et François). Au final, les deux messieurs ont dormi à la belle étoile.

Anja a fini par partir entre 22 et 23 heures, quand nous sommes touts allés dormir.

Le lendemain, pour éviter d’être bloqué à la descente, nous sommes partis grimper à Massongex. Le tour de France voulait nous empêcher de grimper deux fois au même endroit.

En revenant, Anja nous a raconté qu’elle avait vu son film de zombie dans ses rêves.

Après cela, un retour rapide et sans bouchons pour les uns et une bière pour les autres.